Auguste Mariette - Egypte de F1ADC

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Auguste Mariette


François Auguste MARIETTE, fondateur du musée du Caire (Boulaq)


 

1821 : naissance à Boulogne-sur-Mer le 12 février.

Jusqu’en 1829 : études à l’Institution Bleriot.

1830 : décès de sa mère, Mélanie Delobeau, le 22 août.

1832 : remariage de son père le 11 janvier.

Jusqu’en 1835 : études à l’Institution Leclercq.

De 1835 à 1837 : études au collège communal.

De 1837 à 1839 : il travaille comme aide-rédacteur à la mairie de Boulogne-sur-Mer.

De 1839 à 1841 : il séjourne en Angleterre, à Stratford-Upon-Avon puis à Conventry.

1841 : il revient en France et fait ses débuts au journal « La Boulonnaise » où il rédige des chroniques historiques et des
histoires de corsaires. Il travaille également comme maître d’étude au collège communal et prépare son baccalauréat
qu’il obtient le 4 août.

1842 : décès de Nestor Lhote. Ses papiers sont classés par la famille Mariette, ses lointains cousins.

De 1843 à 1849 : il travaille comme régent de la classe de 7ème au collège communal et poursuit sa carrière de
journaliste en devenant rédacteur de « l’Annotateur ».

1845 : il se marie à Saint-Nicolas de Boulogne le 5 juin avec Eléonore Million.

1846 : il fait sa 1ère demande de mission en Egypte qui lui est refusée par le Ministère
de l’Instruction Publique. Naissance de son 1er enfant le 18 avril, Marguerite-Louise.

1847 : il publie dans « l’Annotateur » du 18 mars : « quelques mots sur la galerie
égyptienne du musée de Boulogne ». Naissance de son 2ème enfant le 5 septembre,
Joséphine-Cornélie.

1848 : il passe ses vacances d’été à Paris où il visite la Bibliothèque Nationale
et le musée du Louvre.

1849 : il abandonne définitivement l’enseignement pour travailler au Louvre en tant
qu’auxiliaire à la Conservation des antiquités égyptiennes. Naissance de 3ème enfant
le 26 mai, Sophie-Eléonore.

1850 : il refait une 2ème demande de mission en Egypte qui cette fois-ci lui est accordée. Il part de
Marseille le 4 septembre et arrive à Alexandrie le 2 octobre. Il débute ses premières fouilles au
Serapeum le 1er novembre. Décès de son père le 7 décembre.

1851 : il découvre « l’hémicycle des phylosophes » et fait construire sa maison à Saqqarah.
Le gouvernement ayant interdit les fouilles, il procède à des fouilles nocturnes et découvre
l’entrée des souterrains du Serapeum dans la nuit du 12 novembre.

1852 : il monte en grade et devient attaché à la Conservation des antiquités égyptiennes du Louvre.
Son épouse et leurs enfants viennent le rejoindre en Egypte.

1853 : malgré l’ordre de rejoindre le Louvre, il reste pour le compte du Duc de Luynes
(érudit et archéologue) qui lui octroie des fonds pour vérifier si le Grand Sphinx de Guizeh
ne renferme pas une chambre funéraire. C’est à cette occasion qu’il découvre le temple
de la Vallée de Khephren.

1854 : il fait les fouilles du temple de la Vallée de Khephren à Guizeh. Abbas Pacha, Vice-roi d’Egypte,
est assassiné le 14 juillet. Il retourne à Paris et communique à l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres
les résultats des fouilles de sa mission de 1850.

1855 : il monte à nouveau en grade et devient Conservateur adjoint au Louvre. Il fait sa 1ère mission dans
les musées européens, à Berlin. Naissance de son 4ème enfant le 5 septembre, Emilie-Marie.

1856 : naissance de son 5ème enfant le 31 octobre, Alphonse-Paulin-Auguste dit « Tady ».

1857 : il fait une mission à Turin. Il rencontre Ferdinand de Lesseps à Paris qui l’introduit auprès du
Prince Napoléon, cousin de l’Empereur Napoléon III. Après une convocation chez le Prince il se
voit accorder une mission de 8 mois en Egypte par le Ministère pour préparer le voyage de
celui-ci et faire des fouilles. Naissance de son 6ème enfant le 22 décembre, Eléonore-Fanny.

1858 : le voyage du Prince est annulé. Il devient fonctionnaire turc et est nommé Directeur des
Travaux d’Antiquités en Egypte par Saïd Pacha, successeur d’Abbas Pacha et ouvert à la modernité.
Il ouvre immédiatement de nombreux chantiers de fouilles dans tout le pays. Arrivée de ses
assistants Devéria, Gabet, Floris et Vassalli. Il recrute également sur place le « chaouiche »
Mohammed Kourchid ainsi que 6 « raïs » de fouilles.

1859 : le 5 février il fait la découverte du magnifique trésor de la reine Aahhotep à Thèbes.
Il achète pour l’Egypte la collection de M. de Huber, consul général d’Autriche, afin de les
exposer dans son futur musée à Boulaq. Décès de son assistant Bonnefoy. Naissance
de son 7ème enfant le 31 octobre, Félix-Sylvain-Eugène.

1860 : il projette la publication rapide et systématique des inscriptions trouvées lors
des fouilles. Il découvre à Saqqarah la statue du Cheikh El Beled, le mastaba de Ti et
la « table de Saqqarah ». A Guizeh il découvre la statue de Khephren en diorite.

1861 : il est déclaré Conservateur adjoint honoraire au Louvre. C’est Devéria qui le
remplace à Paris. Naissance de son 8ème enfant le 20 janvier, Alfred-Ferdinand-Paulin.
Décès de ses filles Marguerite-Louise (15 ans) le 1er mai et Eléonore-Fanny (4 ans) le 4 décembre.
Napoléon III l’utilise comme intermédiaire auprès de Saïd Pacha afin que celui-ci vienne en visite
officielle en France pour y contracter un emprunt. Il sert également de guide pour des aristocrates
européens, invités de Saïd Pacha.

1862 : naissance de son 9ème enfant le 15 mars, Louis-Hortense-Eléonore. Il arrive à Paris avec le
Vice-roi d’Egypte pour partir ensuite à Londres où se déroule l’Exposition universelle. Il y tient le pavillon
égyptien dont il a dessiné les armoires et les vitrines spécialement pour l’occasion. Exceptionnellement,
on lui permettra de les emporter avec lui à Boulaq.

1863 : décès de Saïd Pacha le 18 janvier, son successeur Ismaïl Pacha est favorable à la protection du
patrimoine égyptien. Il découvre les stèles du Gebel Barkal et inaugure enfin son musée de Boulaq. Il perd
la faveur du Vice-roi d’Egypte car ses adversaires, jaloux de son succès, répandent des calomnies odieuses
sur son compte. Naissance de son 10ème enfant le 2 juin, Victor-Ferdinand.

1864 : il découvre la « table d’Abydos » où figurent 76 noms de pharaons antérieurs à Sethi 1er qu’il n’a pas
le temps de relever. Sur l’instigation du monde scientifique, notamment britannique et allemand, débute la
« querelle des publications », ou il lui est reproché sa lenteur pour la diffusion de ses travaux.

1865 : un égyptologue allemand, J. Dümichen, élève de K. Lepsius, s’empresse de relever et d’éditer la liste
royale de la « table d’Abydos » pour le compte de son maître qui la publie dans sa revue. Ismaïl Pacha se réconcilie
avec lui. Décès de son fils Victor-Ferdinand (2 ans) le 2 janvier. Une épidémie de choléra se déclare au Caire et
entraine le décès de son épouse le 14 août. Elle n’a que 38 ans et est enterrée au cimetière catholique du Vieux-Caire.

1866 : c’est l’année ou il prépare l’Exposition universelle de Paris de 1867. Pour cela il fait de nombreux voyages
de documentation, collecte des momies et des crânes, pour approvisionner le pavillon Egyptien dont il est nommé
Commissaire par le Vice-roi.

1867 : succès du pavillon Egyptien à l’Exposition universelle inaugurée le 1er avril. Il reçoit les félicitations
de tous les invités couronnés, est décoré de « l’Aigle Rouge » par la Prusse et est promu Commandeur de
la Légion d’Honneur. De magnifiques pièces égyptiennes sont présentées, dont les bijoux de la reine
Aahhotep. L’Impératrice Eugénie ose demander sans détour les bijoux qu’elle convoite. Ismaïl Pacha
se défausse sur lui, qui bien sur refuse. Cela lui vaudra la haine farouche du couple impérial.

1869 : il est désigné pour guider les invités de marque lors des cérémonies d’inauguration du Canal de Suez
qui ont lieu en novembre. Décès de Gabet qui est remplacé par Daninos.

1870 : sur la demande du Vice-roi d’Egypte qui désire un opéra typiquement égyptien pour son Opéra
du Caire nouvellement construit, il créé à Paris le scénario en prose ainsi que les décors et les
costumes de l’opéra Aïda dont G. Verdi compose la musique.

1871 : Décès de Deveria qui est remplacé par Gaston Maspero qui l’assiste
dans ses publications. Décès de sa fille Emilie-Marie (16 ans) le 28 octobre.
A Meïdoum, il découvre les très belles statues de Rahotep et Nofret.
C’est également la 1ère représentation d’Aïda à l’Opéra du Caire le 24 décembre.

1872 : il prépare l’Exposition universelle de Vienne pour l’année suivante en
réalisant des reproductions de tombeaux égyptiens.

1873 : Décès de sa fille Joséphine-Cornelie (26 ans) le 27 mars. Il reçoit le prix de
l’Institut pour l’ensemble de son œuvre.

1874 : il reçoit la médaille d’or de la Société de Géographie.

1877 : il prépare l’Exposition Universelle du Trocadéro pour l’année suivante.

1878 : il devient membre ordinaire de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres.
En octobre son musée de Boulaq est inondé par la crue la plus forte du siècle.
Presque tout est ravagé, même sa maison où se trouvaient ses livres, manuscrits,
estampages, etc…. qui sont réduits à l’état de pâte à papier !


                 Publication de son ouvrage intitulé "Voyage dans la Haute Egypte".
                     
La sélection des photos que vous pourrez voir par ce lien illustrent le livre et sont d'une qualité
                                     exceptionnelle pour leur époque, dues à un procédé inventé par W-B Woddbury.


1879 : Décès de son fils Tady (23 ans) le 3 août. Il s’occupe à la réfection de son musée.

1880 : il s’attèle à l’organisation des salles du nouveau musée. Sa santé est très mauvaise (sa 1ère attaque
de diabète date de 1859) il fait une cure à la Bourboule puis retourne en Egypte contre l’avis des médecins.

1881 : il décède le 18 janvier à 19h40 à l’âge de 60 ans après 30 ans de fouilles archéologiques inlassables
dans toute l’Egypte. On doit à cet homme infatigable un nombre impressionnant de découvertes que l’on peut
toujours voir aujourd’hui au musée du Caire.

Son tombeau se trouve à l’entrée de celui-ci, entouré d’un mausolée.


 
 
 
 
 
 
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