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Les anciens égyptiens pensaient que certaines paroles et certaines actions permettaient d’exercer une influence positive ou négative sur la nature et sur tous les êtres vivants, des animaux jusqu’aux divinités. Cette façon de penser régissait tous leurs rites, funéraires ou autres.
Par exemple, les chaouabtis représentaient des serviteurs de l’au-
les formules d’offrandes lui procuraient de la nourriture etc…
Les égyptiens ne pouvaient vivre sans magie et les dieux y recouraient aussi. Plus que toutes les autres divinités,
Isis était réputée pour être une magicienne, puissante en incantations.
Les formules magiques qu’utilisaient les égyptiens reposaient essentiellement sur un principe : le magicien utilisait un épisode de la mythologie ou l’un des dieux avait obtenu un résultat probant dans une circonstance analogue à celle où il voulait opérer. L’efficacité des incantations était encore plus grande lorsque le magicien était en mesure de connaître le nom secret d’un dieu ou d’un génie et sur quoi reposait son pouvoir. En effet, celui qui connaissait ce nom secret avait le même pouvoir que celui qui le porte et depuis qu’Isis la magicienne avait forcé Rê à lui révéler son vrai nom, elle était aussi puissante que lui.
Dans la pratique, le magicien se gardait bien de prononcer le nom secret d’un dieu ou d’une déesse,
il menaçait seulement de le nommer dans ses incantations.
Les textes des pyramides, issus eux-
suite aux incursions de l’Ancien Empire.
Les formules magiques étaient considérées par les magiciens égyptiens comme particulièrement efficaces si elles étaient récitées à haute voix
mais elles agissaient aussi en étant seulement écrites.
Les magiciens perpétuaient aussi la puissance des formules magiques en les récitant sur des objets déterminés, comme les amulettes.
Elles étaient suspendues aux cous des morts, des vivants et des animaux sacrés où encore disposées cachées dans les maisons
ou dans des endroits bien spécifiques.
Ci-
LE PAPYRUS BOULAQ 6
Le papyrus Boulaq 6 est un recueil de formules magiques, étudié, traduit et publié par François Auguste MARIETTE en 1870,
dans le 1 er volume de ses « Papyrus de Boulaq ».
D’après lui, ce papyrus a été trouvé en Assassif (région thébaine) sous la tête d’une momie sans nom. Un autre papyrus était déposé à côté de celui-
Le texte du papyrus a été rédigé par plusieurs mains et l’on remarque des traces de réutilisation après lavage du document. La paléographie indique que le papyrus date de la XXXIème dynastie. La langue et la grammaire du texte sont néo-
et il y a de nombreuses erreurs dans l’emploi des suffixes.
Le recueil est composé de plusieurs ensembles de formules :
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Les textes du recto I sont trop fragmentaires pour être traduits.
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« sang-