Jean François Champollion - Egypte de F1ADC

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Jean François Champollion




Jean-François Champollion est né à Figeac le 23 décembre 1790. Son père, libraire, le mit à 8 ans
sous la férule d'un bénédictin qui lui apprit les auteurs antiques tels qu'Homère et Virgile.

A 10 ans, son frère aîné l'emmena à Grenoble pour continuer ses études. Dès lors, les deux frères furent liés
par un même destin, l'aîné veillant comme un père sur le cadet dont il avait discerné le génie.

Jean-François, rebelle aux mathématiques, révéla des aptitudes particulières : il apprit seul l'hébreu, l'arabe, le copte,
le chinois...il rassembla des textes anciens sur l'Egypte et à 16 ans, il rédigea son "Egypte sous les pharaons".

Son frère, collaborateur de Joseph Fourier (préfet et membre de l'expédition d'Egypte) le présenta à celui-ci
qui le convia alors aux réunions savantes de l'époque. En septembre 1807, il avait alors 17 ans,
Jean-François arriva à Paris pour y suivre des cours au Collège de France et à l'Ecole des Langues Orientales.
Là il étudia d'autres langues telles que le persan et le sanscrit.

Quant il revint à Grenoble en octobre 1809, ce fut comme professeur suppléant d'histoire à l'université.

En 1818, il épousa Rosine Blanc, fille d'un gantier grenoblois.
En 1824, naquit de leur union une petite fille, Zoraïde, qui ressemblait beaucoup à son père.

A Paris, son frère le présenta à Joseph Dacier, baron d'Empire, historien et secretaire perpétuel à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres. Celui-ci le prit sous sa protection et lui accorda la caution scientifique de l'Académie.

Quelques mois plus tard, le 22 septembre 1822 exactement, Jean-François Champollion exposa par écrit
à Joseph Dacier les principes de l'écriture hiéroglyphique égyptienne.

A partir de là, pendant deux ans, il rédigea son "précis du système hiéroglyphique", ouvrage plus complet traitant de la triple nature des signes (phonétiques, idéographiques et déterminatifs), à savoir la codification d'un son, d'une pensée, d'une image. Il établit également le lien entre les hiéroglyphes, le hiératique et le démotique.

A partir de 1823 il commença la longue tâche de publier son

Panthéon égyptien
Collection des personnages mythologiques de l'Ancienne Egypte


et ce jusqu'en 1831.

de 1824 à 1825, il séjourna en Italie, à Turin, où il classa la collection Drovetti, puis à Florence, à Rome et à Naples où il étudia leurs antiquités égyptiennes.
Il travailla sur le "canon royal de Turin" où il déchiffra et découvrit environ 160 à 180 noms royaux. En 1826, il séjourna à Livourne où il étudia la collection Salt.

Le 15 mai 1826, Charles X signa une ordonnance le nommant conservateur de la division des monuments égyptiens et orientaux du Louvre.

En 1827, une mission franco-italienne fut établie sous la conduite de Champollion et Rosellini. L'équipe se composait de peu de personnes : Lenormant, Bibent, Duchesne,
Lhote, Bertin, Lehoux, Rosellini, Rosellini oncle, Cherubini, Raddi, Gallastri, Bolano, Ricci et Angelelli. Ils partirent de Toulon sur la corvette l'Eglé le 31 juillet 1828 en direction d'Alexandrie. La mission dura un an et demi, du Delta au Soudan, relevant et copiant les inscriptions sur plus de 50 sites.
Des temples recensés en 1799 par l'expédition de Bonaparte avaient déjà disparus.
Champollion proposa alors à Mehemet Aly un plan de sauvetage. Ainsi il obtint la promesse d'expédier à Paris un des obélisques de Louxor.

Il rentra en France en 1829. Très malade, il eut quand même la force de rédiger une "grammaire". Il décèda le 4 mars 1832 à l'âge de 41 ans.



 
 
 
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