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Les contes égyptiens ont été à plusieurs reprises traduits et réécrits par les égypotologues, au fur et à mesure des différentes découvertes :
G. Maspéro en 1882, puis A.H Gardiner, G.Farina, A. Ermann, G.Lefebvre etc…
Ceux-
Les très belles illustrations de ce livre sont de Manon Lessel.
C'est celles que nous avons choisi de montrer ici.
(Clic dans les vignettes pour zoomer et lire les légendes le chargement au 1er clic peut être un peu long...merci de patienter)
A l’inverse des grecs et des orientaux, les anciens égyptiens ne consideraient pas leurs contes comme de simples divertissements pour les enfants.
Ils avaient une place prépondérante dans la littérature. Les plus connus sont :
"L'histoire de Sinouhé" (Moyen Empire -
"Le pâtre qui vit une déesse" (Moyen Empire -
"Le conte du naufragé", ou "l'île du Serpent" (Moyen Empire -
"le conte de l'Oasien", ou "les plaintes du paysan", ou "le paysan éloquent" (Moyen Empire -
La série des contes du papyrus Westcar (Période Hyksos -
"Le conte prophétique" (Nouvel Empire -
"La légende du dieu de la mer" (Nouvel Empire -
"Le prince prédestiné", ou "le prince ensorcelé" (Nouvel Empire -
"La prise de Joppé" (Nouvel Empire -
"La querelle d'Apopi et de Seqen-
"Le conte des deux frères", ou le papyrus d'Orbiney (Nouvel Empire -
"Vérité et mensonge" (Nouvel Empire -
"Une histoire de revenants" (Nouvel Empire -
"Les aventures d'Horus et Seth" (Nouvel Empire -
"Les mésaventures d'Ounamon" (3ème Période Intermédiaire -
"La princesse de Bakhtan" (Epoque Ptolémaïque ou Perse)
D’ailleurs ceux-
deux d’entre eux, l’histoire de Sinouhé et les mésaventures d’Ounamon sont des narrations plus ou moins arrangées de faits réels et historiques.
L’histoire de Sinouhé a été le plus populaire auprès des anciens égyptiens, depuis au moins le Moyen Empire jusqu’à la Basse Epoque.
De nombreux manuscrits sur papyrus ou ostraca la relatant ont été retrouvés.
Sinouhé n’est pas un être imaginaire. Il fut le héros de périples et d’aventures en Asie, au pays de Retenou,
qui frappèrent l’imagination de ses contemporains et qui furent aussitôt après sa mort arrangés au goût du public, qui l’admirait.
Le déclencheur est très probablement l’autobiographie que Sinouhé, comme tous les nobles égyptiens,
avait fait graver sur les parois de son tombeau, aujourd'hui disparu, pour assurer son éternité.
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A ce jour, la plus belle reprise de l’histoire de Sinouhé est sans conteste celle en 1945 de Mika Waltari, écrivain finlandais,
dont l’œuvre a été un best-
Ainsi, Sinouhé a traversé les millénaires.
Même le cinéma s’en est emparé en 1954 avec un film de Michael Curtiz…..
et même Isabelle, en baptisant notre cocker « SINOUHE » !